Vrai ou faux ? L'Europe va connaître l'hiver le plus froid depuis 100 ans (+ cartes prévisions in fine)
Les prévisions saisonnières peuvent prêter à sourrire mais c'est pourtant sur ces prévisions que les plus grands organismes
météorologiques du monde (NOAA - Météo France) planchent constamment pour acquérir la plus
grande fiabilité possible. Ces tendances ne restent "fiables" qu'à 60% et
restent à l'état d'expérimentation. Prenez-les donc avec prudence et
indulgence...
Des masses d’air arctiques arriveront dans quelques mois déjà et le
soleil ne se pointera à l’horizon que très rarement. Quel est le niveau
de probabilité de ces prévisions, les spécialistes promettent de les
vérifier dans les semaines à venir, lorsqu’ils posséderont de nouvelles
données.Les spécialistes européens estiment que les habitants de
l’Ancien Monde devraient d’ores et déjà faire provision de pulls et de
vestes chaudes.
Le météorologue
Joe Bastardi, du service météorologique AccuWeather, partage l’avis de
son collègue. Il pose également un diagnostic peu réjouissant en disant
qu’« il va faire très froid ». Ses prévisions reposent sur le fait que
le prochain hiver sera marqué par l’arrivée de masses d’air arctique qui
se déplaceront au-dessus de l’Europe. La diminution de l’activité
solaire durant cette période accentuera la chute des températures qui
seront encore plus basses. Elena Volosiouk, spécialiste du centre
météorologique Fobos, note que le Système solaire connaît aussi des
changements de saisons.
« Ce phénomène est lié tout d’abord à la perturbation de la circulation des masses d’air. Lorsque l’air souffle de l’océan Atlantique, l’hiver est alors assez doux et est marqué par des dégels récurrents et une neige mouillée. Rappelez-vous les derniers hivers : les dégels n’ont pratiquement jamais eu lieu. Nous n’avons eu que des cyclones venant du Sud, qui ont provoqué des chutes et des tempêtes de neige. Et puis, le froid arctique est arrivé.
Habituellement, le
changement des formes de circulation est lié à l’activité solaire.
Aujourd’hui, nous somme confrontés à une période de diminution locale de
la température, mais il est prématuré de parler de refroidissement
global et de « période glaciaire. »
Salut !
RépondreSupprimerJe ne comprend pas très bien comment est-ce que les différentes agences météorologiques nationales, européennes voir internationales peuvent prédire la saison à venir. On dit que les prévisions météo sont fiables à presque 80% pour le lendemain.Au-delà de 10 jours, les prévisions sont moyennes comme le dit si bien le site http://www.meteofrance.fr/prevoir-le-temps/la-prevision-du-temps/les-echeances-et-limites-de-la-prevision. C'est à dire, envirion 50% si ce n'est pas moins. Les prévisions saisonnières ne donne qu'une estimation du climat pouvant potentiellement être ressentit. "Doux, froid, très froid" en font donc partie, mais "le plus froid" en est exclue.
Ces informations qui peuvent alors tourner à la télé ou encore sur le web ne sont pas à prendre au sérieux ! Mascarade
Oui d'où mon titre, l'hiver sera ... ou ne sera pas...
RépondreSupprimerCes modèles de prévisions ne fournissent pas l'emplacement prévu des grands systèmes (anticyclone, dépression) mais calculent une déviation barométrique probable en fonction des données des mois et des années précédentes (climatologie) ainsi que sur les dernières observations et les données océaniques, déterminantes dans la dynamique des fluides. Ces tendances ne restent "fiables" qu'en fonction d'un certain pourcentage fonction des modèles. Il y a donc aussi une part de statistique...
A prendre donc avec prudence et indulgence...