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mercredi 4 février 2015

Génération d'hyper-connectés: attention au burn out

Sur les rangs il y a les jeunes ... et les moins jeunes. Il y a les avantages de l'hyper-connectivité et il y a ses inconvénients. Vous parlez à votre voiture, à votre maison et tout se met en place. Vous gardez le contact avec vos proches et vos amis ou vous développez votre réseau professionnel mais en même temps, attention, DANGER ....





Après les générations X et Y, qui ont vu naître de nombreuses innovations technologiques, place à la génération C, qui est bercée depuis l’enfance par les technologies de l’information.

Cette génération d’hyper connectés, qu’on appelle aussi les « digital natives », a grandi avec Internet, un ordinateur, un smartphone, un forfait mobile… et a beaucoup de mal à s’en passer !

Quel est ce phénomène ?


Les « digital natives » ont accès depuis leur plus jeune âge à des appareils technologiques qui ont profondément transformé la vie quotidienne, les relations sociales, la communication, les loisirs, la culture ou encore l’apprentissage. Pour les plus jeunes, la prise en main d’un smartphone, d’une tablette, d’un ordinateur ou d’une console de jeux est instinctive, alors que leurs aînés ont besoin d’un temps d’adaptation pour utiliser ces outils, ce qui peut créer un fossé générationnel. Les sociologues se sont penchés sur le phénomène et l’ont théorisé.

La génération C, ultra-connectée via leur ordinateur et leur smartphone


Le terme de génération C, pour « connectée », « créative », « communicante » et « collaborative », vient des chercheurs du Centre Facilitant la Recherche et l’Innovation dans les Organisations (CEFRIO), qui étudient les phénomènes sociologiques liés aux pratiques numériques. Selon eux, la génération C regroupe les personnes nées entre 1984 et 1996.


Pour d’autres sociologues, l’appartenance à cette nouvelle génération ne découle pas de l’année de naissance, mais plutôt d’un comportement, à savoir l’utilisation intensive des technologies de l’information. Internet, l’informatique, les smartphones, les applications mobiles ou le cloud, tous ces outils sont totalement intégrés à la vie quotidienne de la génération C. Ainsi, une personne née dans les années 80 peut, selon eux, très bien appartenir à la génération C.

Mode de vie de la génération d’hyper-connectés


Les hyper-connectés ne peuvent pas se passer du numérique et d’Internet, que ce soit pour la recherche d’informations, la consultation de leurs mails ou des réseaux sociaux ou encore le blogging.


Selon l’étude IPSOS « Print, tablettes, autres écrans : les nouveaux usages des moins de 20 ans » publiée en mars 2014, les jeunes de 13 à 19 surfent sur Internet 11h45 par semaine en moyenne. Ils sont aussi très bien équipés : 70% possèdent un ordinateur, 65% une console de jeu, 53% un smartphone, 45% une télévision et 18% leur propre tablette (+10% en un an). Ils utilisent Internet principalement pour consulter les réseaux sociaux (79% sont inscrits sur Facebook et 22% sur Twitter), regarder des vidéos (90% des adolescents : 82% vont sur des sites de partage de vidéos, 61% sur des sites de replays, 55% sur des chaînes de télévision et 21% sur des sites de VOD) et écouter de la musique ou la radio, mais aussi pour échanger des e-mails, faire des recherches pour l’école, jouer à des jeux en ligne, utiliser une messagerie instantanée (50% l’utilisent sur mobile ou tablette), trouver des informations pratiques, préparer un achat ou encore téléphoner. Ils sont aussi multitâches : quand ils regardent la télévision, 47% d’entre eux surfent sur Internet et 16% jouent à des jeux vidéo.


Mais les adolescents ne sont pas les seuls à être hyper-connectés. La génération Y est également très attachée aux outils numériques. Ainsi, selon une étude Fortinet réalisée en 2013 auprès de salariés de 21 à 32 ans, 82% des répondants français ont un compte de stockage en ligne. Et l’utilisation des tablettes, smartphones et autres services numériques ne se limite pas à la sphère privée : 70% sont prêts à enfreindre l’interdiction d’utiliser un équipement personnel au bureau. Les jeunes, qu’ils appartiennent à la génération Y ou C qui arriveront bientôt sur le marché du travail, pourraient bien changer les habitudes de travail et enfin imposer le BYOD (Bring Your Own Device) en France.

Mais attention au burn out


Les smartphones, tablettes et autres réseaux sociaux pros amène les cadres à travailler de plus en plus souvent le soir et le week-end. Une hyperconnexion au bureau qui commence à alerter les médecins du travail et le syndicat. 

Porosité professionnel/privé. Avec ces nouvelles technologies, les univers professionnels, sociaux et privés s’entremêlent de plus en plus. Une porosité qui présente certains risques comme le constate Jean-Claude Delgènes, directeur général du cabinet Technologia spécialisé dans la prévention des risques psychosociaux : « On peut régler un problème de famille au bureau avec son smartphone. Mais on peut aussi finir un dossier urgent à la maison avec son ordinateur portable. Cette nouvelle articulation des différentes dimensions de la vie provoque chez certains de grandes difficultés. Leurs rythmes sont bousculés et ils n’arrivent plus à récupérer suffisamment. » Comme le rappelle le spécialiste, tout ce qui favorise le sur-engagement professionnel systématique entraîne l’épuisement qui peut mener au burn-out.  Or, les smartphones et les tablettes incitent souvent à travailler encore un peu à la maison après la fin de la journée de travail. « Ces outils connectés provoquent une tension permanente. Aujourd’hui, selon les études Technologia, entre 50 et 60% des cadres travaillent encore chez eux en rentrant du travail, soit deux fois plus qu’en 2003. Et depuis quarante ans, nous avons perdu une heure de sommeil par nuit », poursuit Jean-Claude Delgènes. 

Il faut bien le reconnaître, les nouvelles technologies ont gagné le milieu professionnel autant que l'intimité des salariés. Messageries instantanées, smartphones et tablettes permettent aujourd’hui d'être sans cesse connecté. Que ce soit au bureau ou à la maison. Mais aussi d'être joint par son directeur ou son patron à n'importe quel moment de la journée. Ce phénomène des objets connectés au bureau a pris un nom : la "laisse électronique". Et, en Allemagne, ce risque est pris très au sérieux : les journées d’arrêts maladie pour troubles psychologiques ont augmenté de 40% entre 2008 et 2011. Cette année, la ministre du Travail allemande envisage une loi contre le stress au travail dans laquelle elle voudrait encadrer la possibilité de solliciter les salariés par mail ou par téléphone en dehors des heures de travail. 
Déjà, quelques entreprises ont commencé à prendre des mesures sur le sujet. Depuis deux ans, Volkswagen bloque ainsi l’accès des mails aux smartphones professionnels entre 18H15 et 7H du matin. Chez BMW, une heure passée à répondre aux mails pros pendant le week-end peut être considérée comme une heure supplémentaire et chez  le fabricant automobile Daimler, les salariés qui le souhaitent peuvent installer un logiciel qui efface les mails reçus pendant leurs congés. Cet "assistant" en informe l’expéditeur en lui proposant de renvoyer son message après le retour du salarié ou de contacter une autre personne en cas d’urgence. 

 Alors, savons-nous lacher prise ?

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