Projet Lilypad par l’architecte Vincent Callebaut : cité flottante écologique et autosuffisante
(ndlr) Preuve que tout est possible en matière d'habitat. Avec des cités au bilan énergétique du reste positif l'architecte et créateur Vincent Caillebaud pointe ici du doigt une large source d'inspiration pour des solutions qui pourraient être apportées également en réponse à la montée des eaux ....
L’architecte Vincent Callebaut est rempli d’idées débordantes, son projet surnommé Lilypad est une cité flottante autosuffisante et écologique pouvant accueillir jusqu’à 50 000 habitants. Ce projet utopiste répond à la problématique du réchauffement climatique. En effet, d’ici 100 ans le niveau des océans devrait monter de 50 cm à 1 m.
Voir l’article sur le projet Dragonfly de Vincent Callebaut
Voir l’article sur le projet Solar Drop de Vincent Callebaut
Voir l’article sur le projet Physalia de Vincent Callebaut
Selon de nombreuses études des
scientifiques spécialisés, une hausse du niveau des océans à hauteur de 1
m pourrait entrainer l’engloutissement de certaines parties du monde :
moins de 10 % des Pays Bas, environ 20 % du Bangladesh et 80 % des
Maldives pour ne citer qu’eux.
Le projet Lilypad est donc pour Vincent Callebaut « une réaction au développement de l’urbanisme
le long des littoraux et une solution plus durable que les polders
éphémères ». Selon les Nations Unies, le nombre de réfugiés climatiques
pourrait atteindre 250 millions de personnes d’ici 2050.
La cité Lilypad répondra à un nouveau
style de vie nomade, elle pourra se déplacer selon les courants marins
de surface. Sur le plan architectural, après l’aile géante de libellule
de la ferme urbaine (voir article ici), Vincent Callebaut a imaginé une feuille de nénuphar géant d’Amazonie.
Elle est structurée en trois « montagnes
», dédiées respectivement au travail, au commerce et aux loisirs.
Chacune est recouverte de logements, aménagés en jardins suspendus, avec
des balcons de 5 à 10 m pour la culture d’un potager biologique.
Décomposition da la cité flottante en
trois couches : couche végétale qui recouvre la majorité de la cité, la
structure en relief « montagneux » en fibre de polyester qui comprend
les logements, commerces et autres activités, et le socle de la cité
également en polyester
Surtout, la cité produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme: éolien, photovoltaïque, hydraulique, biomasse… Ce cocktail lui permet d’atteindre un bilan énergétique positif à émission de carbone zéro. Les matériaux utilisés pour construire la coque (fibres de polyester, dioxyde de titane) absorbent la pollution atmosphérique.
Actuellement, le projet est toujours à
l’étude entre Vincent Callebaut et des scientifiques afin de proposer
dans les 50 prochaines années des alternatives écologiques à la vie sur
terre. Bien sur, cette innovation suscitera de vives réactions,
notamment sur le financement d’un tel projet surtout si ces iles
flottantes sont capables de se déplacer sur l’eau, elles ne seront donc
assimilées à aucun pays.
Et puis qui voudra financer des
logements pour les réfugiés climatiques ? On peut craindre que ces iles
ne soient qu’un nouveau rassemblement de riches capables de se payer le
luxe de vivre sur de telles structures un peu à l’image des Palm Islands
de Dubai.
Proposition d’implantation sur la côte méditerranéenne à Monaco
Publié par Dajaltosa - Source : Architecte Urbanisme
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