Lettre ouverte à une infirmière MSF (+mise à jour)
A vrai dire, parvenu à la fin de lecture de cette communication en voyant la promotion d'un ouvrage pour clore la chose, je me suis bien évidemment demandé si Néo santé
n'utilisait pas une forme de crédulité et d'exploitation de la misère humaine.... Il faut néanmoins se rendre compte qu'il y à l'évidence, au delà du premier coup d'oeil, adhésion et participation de nombre de chercheurs à priori parfaitement engagés et des sujets clairement traités avec une manière différente de celle de la médecine universitaire. Je continue d'être gêné par "l'industrialisation" de cette connaissance", au système de diffusion américain, certes qui ne choque peut être pas outre atlantique mais qui ici en France m'interpelle quelque peu. Est-ce le prix à payer pour l'indépendance financière ? Nous voyons bien par ailleurs que la logique des arguments pour une médecine quantique et holistique semble parfaitement documentée (de leurs points de vue), c'est clair et transparent, des praticiens apparament titrés qui oeuvrent en arrière plan, et une source de documentation importante alors je vous laisse simplement lire et me dire ce que vous en pensez ...
Chère Jolien Colpaert,
Vous êtes une jeune infirmière de 24 ans employée par Médecins sans Frontières Belgique. Au mois de septembre, MSF vous a envoyée à Kailahun, en Sierra Leone, travailler dans une clinique mobilisée dans la lutte contre le virus Ebola. Lors de votre séjour, vous avez tenu un journal et le quotidien bruxellois Le Soir, dans son édition du 15 octobre, en a publié de larges extraits. Je les ai lus et j’ai été profondément ému par le passage reproduit ci-dessous :
Le dernier biberon
« La deuxième fois que je pénètre dans la zone à
haut risque, c’est pour la tournée lait et ORS des tout-petits (qui sont
ici souvent sans leurs parents, sans personne pour veiller sur eux). (…)
La troisième petite patiente a deux ans, elle est arrivée la veille.
Son père est également dans le centre, mais comme il n’est pas (encore)
positif à Ebola, il est encore dans la zone «suspect cases». Par contre,
la petite qui présentait une forte charge virale a été immédiatement
séparée de son papa dès la communication des résultats de la prise de
sang. On l’a placée dans une grande caisse en bois pour éviter qu’elle
ne circule un peu partout. (…) Je la sors donc de cette caisse
en bois et la prends sur mes genoux. Elle se débat un peu. Nous lui
donnons le lait à la cuiller, mais elle a du mal à avaler. (…)
Alors que je poursuis avec la cuiller, je vois ses yeux se révulser et
je sens son pouls faiblir. Après 10 minutes, le verdict tombe,
impitoyable. Elle a cessé de résister, sa cage thoracique ne se soulève
plus, son pouls n’est plus perceptible… C’est la première fois qu’un
enfant meurt dans mes bras. Les larmes coulent dans mes lunettes de
plongée, mais je sais que je n’ai pas le temps de pleurer. La tournée
doit continuer. Je la remets doucement dans sa caisse. C’est
terriblement difficile de la laisser là toute seule. Mais je me remets
sur pilote automatique et poursuis la tournée lait. »
Avant de vous faire part de mes réactions, je voudrais,
chère Jolien, vous exprimer mon plus grand respect envers votre
engagement humanitaire. J’ai moi-même une fille qui a entamé des études
d’infirmière, je suis donc bien placé pour savoir qu’on ne choisit pas
ce métier sans être animée par l’idéal sincère d’aider ses semblables et
de soulager leurs souffrances. Je peux vous deviner sensible,
altruiste, attentionnée et douée d’empathie. Dans les propos qui vont
suivre, je ne veux surtout pas décourager votre vocation ni mettre en
doute votre admirable dévouement.
Mais ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonnes
intentions ? Pouvez-vous concevoir qu’au nom de la lutte contre Ebola,
vous soyez amenée à poser des actes inadéquats, voire à faire pire que
bien ? Je ne vais pas, ici, faire le procès de la médecine allopathique
occidentale et vous expliquer en long et en large pourquoi je juge
qu’elle fait beaucoup de dégâts. Je ne vais pas non plus vous exposer
les découvertes révolutionnaires du Dr Hamer et de sa « médecine
nouvelle », qui constitue pour moi un changement du paradigme médical.
Si cela vous intéresse ou vous intrigue, sachez que je veux bien vous y
initier bénévolement et vous offrir, à cette fin, la collection
complète de la revue Néosanté.
Non, je veux seulement vous communiquer trois réflexions qui me sont
venues à la lecture de votre témoignage, et surtout du paragraphe
ci-dessus. Je suis désolé d’avance si mes phrases vous heurtent ou vous
scandalisent, car ce n’est pas du tout leur but. L’objectif est de
vous faire prendre conscience que la guerre déclarée au virus Ebola n’a
pas que des sympathisants et que les méthodes utilisées pour en venir à
bout ne sont peut-être pas les meilleures. Pour ma part, j’estime que
votre récit en illustre au contraire l’inanité, et même le manque total
d’humanité. Voici donc mes trois réactions en forme de questions :
1. Savez-vous que la détresse est immunosuppressive ?
Navré de vous le dire, mais votre reportage m’a glacé
d’horreur lorsque j’ai essayé de me mettre à la place de cette fillette
expirant dans vos bras. Vous expliquez, sans guère vous émouvoir, que
cette enfant de 2 ans – dont la maman n’est pas évoquée - a été
brutalement séparée de son papa. Et qu’on l’a isolée de tout contact
humain dans une caisse en bois, c’est-à-dire une affreuse prison qui
l’empêche de voir et de se mouvoir. Pouvez-vous imaginer le
traumatisme que cela représente pour un bambin de cet âge ? Pouvez-vous
mesurer la détresse de cette gamine privée de ses parents, et même de
tout contact sensoriel avec le monde des vivants ? Pouvez-vous mesurer
l’effroi qu’elle a dû ressentir quand un spectre de cauchemar - vous,
revêtue du scaphandre en plastique – l’a prise dans ses horribles
tentacules vertes en lieu et place des chaleureux bras maternels,
paternels, ou de toute autre personne familière et aimante ?
Scientifiquement parlant, savez vous qu’une discipline récente, la psycho-neuro-immunologie
a amplement démontré l’impact pathogène d’une telle souffrance
psycho-émotionnelle ? Certes, une prise de sang avait relevé une
forte « charge virale ». Mais de toute évidence, MSF a mis en place un
système carcéral dont la petite fille ne pouvait pas sortir sauve, tant
son système immunitaire a dû être agressé par l’arrachement et la
privation de chaleur humaine. Un virus est chez lui si le terrain est à
ce point abîmé. Moi, j’appelle ça un assassinat, c’est-à-dire un meurtre
prémédité dont vous fûtes la malheureuse et bien involontaire complice.
2. Savez-vous que le lait de vache est une vacherie ?
J’ai également été frappé de stupeur en lisant que vous
étiez chargée d’alimenter votre petite protégée avec du lait. Sans autre
précision, je présume qu’il s’agit de lait de vache sans doute importé
sur place par MSF. C’est stupéfiant car il me semble qu’une infirmière,
et a fortiori ses supérieurs docteurs en médecine, devraient savoir que
cet aliment n’est pas la panacée nutritionnelle longtemps vantée par la
diététique classique. Je ne vais pas non plus vous faire le procès
complet du lait animal, mais j’attire votre attention sur un élément à
charge : le lait de mammifère contient du lactose, un sucre qui
nécessite la sécrétion d’une enzyme – la lactase – pour être
correctement digéré. Passé l’âge de deux ans, la nature voudrait que
les enfants ne soient plus nourris de cette manière puisque la lactase
vient à manquer et que le lactose provoque alors des troubles
digestifs. Certes, l’espèce humaine a fini par développer une adaptation
génétique qui est relativement bien répandue en Scandinavie, beaucoup
moins en Europe du Sud, et quasiment pas du tout en Afrique. Sur ce
continent, le lait de vache est une vraie vacherie très mal tolérée par
la plupart des intestins ! Des fruits, des panades de légumes, des
purées d’arachides, des laits végétaux d’oléagineux , voilà ce qu’il
aurait fallu donner à la fillette, mais surtout pas du lait. D’ailleurs,
vous racontez qu’elle ne voulait pas avaler le contenu de la cuillère
et que vous avez dû la forcer. Pouvez-vous concevoir, ne fût-ce qu’un
instant, que cette enfant qui hurlait et se débattait savait peut-être
mieux que vous que ce type de nourriture ne lui convenait pas ? Vous
a-t-on au demeurant expliqué, durant vos études, que le manque
d’appétit était aussi une façon, pour un organisme affaibli, de
mobiliser ses ressources immunitaires ? Ou bien vous enseigne-t-on
qu’il faut toujours obliger les malades à manger ? Si c’est le cas, je
vous en supplie : jetez vos syllabus, apprenez à connaître les vertus
du jeûne et formez-vous à la naturopathie. Dans pareilles circonstances,
vous auriez su qu’il ne fallait pas violenter la bouche de l’enfant,
aller à rebours de son instinct et contribuer ainsi à sa mort
prématurée.
3. Savez-vous que la fièvre est guérisseuse ?
Ma troisième réaction, je l’avoue, est une
extrapolation. Bien que vous ne le mentionnez pas, je suis quasiment sûr
que vous, ou un(e) collègue, avez administré de l’aspirine ou un autre
médicament antipyrétique à la petite fille décédée. Selon les échos
qu’on en a, la stratégie médicale contre la fièvre Ebola consiste
précisément à en réprimer sans délai le premier symptôme, autrement dit
à faire descendre la température. Puisque la petite Sierra-léonaise
était recluse dans la « zone à haut risque », il est donc hautement
probable qu’elle avait immédiatement subi un premier viol buccal pour
lui faire avaler un « remède » contre la fièvre. Mais savez-vous que la
fièvre elle-même est un formidable remède ? Êtes-vous au courant
qu’Hippocrate la tenait en très haute estime, allant jusqu’à dire que la
fièvre est « une des méthodes de guérison les plus puissantes employées par la nature » ?
Ignorez-vous que les naturopathes recommandent son respect quasi absolu
et que la recherche médicale commence progressivement à leur donner
raison ? Vous trouverez sur internet des tas de données sérieuses allant
dans ce sens. Voici par exemple un article de presse canadien
facile à lire et qui contient plusieurs références d’études
scientifiques. Puisque vous n’êtes pas une de mes fidèles lectrices, je
vous informe aussi qu’ une étude retentissante
a montré que la très forte mortalité de la grippe espagnole était
clairement liée à la lutte antipyrétique en vigueur à l’époque, et non
au virus lui-même. Un jour, on prendra certainement conscience que
l’aspirine est une des pires inventions jamais sortie d’un cerveau
humain. Ce médicament peut sauver des vies, mais il a des millions de
morts à son passif. Je suis persuadé que la tragique agonie de votre
jeune patiente dans vos bras aurait pu être évitée si, en plus
d’infliger un indicible traumatisme émotionnel et de commettre une grave
erreur nutritionnelle, vous n’aviez pas saboté le mécanisme calorique
de l’immunité naturelle.
Sur ces mots que je réalise abrupts, je termine ma
lettre ouverte en vous assurant, chère Jolian Colpaert, que mon idée de
l’écrire n’était pourtant pas dictée par l’envie de vous brutaliser.
De vous déstabiliser et vous interpeler, certes, mais pas de vous
blesser. Je vous prie de me pardonner si c’est le cas et je vous
exprime à nouveau mes hommages sincères pour votre souci de servir votre
prochain et d’améliorer le monde. Seulement voilà : moi aussi je mène
un combat, et il arrive que l’émotion ressentie imprime un ton brutal à
ma pensée. Je pleure moi aussi le trépas cette petite Africaine ravie
trop tôt à l’affection des siens et de la vôtre. Si cette missive vous
parvient, j’aimerais qu’elle vous aide à débrancher le « pilote
automatique » et, si faire se peut, à remettre en question les dogmes
et les protocoles de soin de la médecine que vous servez.
À votre entière disposition pour parler de tout ça de vive voix.
À votre entière disposition pour parler de tout ça de vive voix.
Yves Rasir
Un avis critique :
Quels sont les risques ?
Il n’existe pas d’étude sur les effets indésirables de la biologie totale, mais cela ne signifie pas qu’il n’y en ait pas.
Le risque essentiel est d’écarter les patients présentant des pathologies graves des traitements dont l’efficacité a été démontrée ce qui peut entraîner une perte de chance ou un risque vital pour ces patients.
En conclusion
La biologie totale repose sur la théorie qu’un être humain malade peut guérir de nombreuses maladies graves par la pensée. Cette théorie n’est pas validée par les données actuelles de la science. La biologie totale est enseignée en dehors des apprentissages officiels de la médecine et des professions paramédicales.
De plus, l’absence de preuves scientifiques sur la sécurité et l’efficacité de cette technique doit inciter les patients à la prudence et ne pas conduire à l’abandon des traitements conventionnels.
Si cette pratique vous est proposée pour le traitement d’une affection ou d’une maladie, vous pouvez, si le professionnel est un médecin, vous adresser au conseil départemental de l’ordre des médecins du département dans lequel il exerce. Si le professionnel n’est pas un médecin, vous pouvez porter plainte pour exercice illégal de la médecine.
Cette fiche a été réalisée à partir du rapport de l’Inserm sur l’évaluation de l’efficacité de la pratique de la biologie totale des êtres vivants et de la déprogrammation biologique. Ce rapport est consultable à l’adresse suivante : www.u669.idf.inserm.fr.
Il n’existe pas d’étude sur les effets indésirables de la biologie totale, mais cela ne signifie pas qu’il n’y en ait pas.
Le risque essentiel est d’écarter les patients présentant des pathologies graves des traitements dont l’efficacité a été démontrée ce qui peut entraîner une perte de chance ou un risque vital pour ces patients.
En conclusion
La biologie totale repose sur la théorie qu’un être humain malade peut guérir de nombreuses maladies graves par la pensée. Cette théorie n’est pas validée par les données actuelles de la science. La biologie totale est enseignée en dehors des apprentissages officiels de la médecine et des professions paramédicales.
De plus, l’absence de preuves scientifiques sur la sécurité et l’efficacité de cette technique doit inciter les patients à la prudence et ne pas conduire à l’abandon des traitements conventionnels.
Si cette pratique vous est proposée pour le traitement d’une affection ou d’une maladie, vous pouvez, si le professionnel est un médecin, vous adresser au conseil départemental de l’ordre des médecins du département dans lequel il exerce. Si le professionnel n’est pas un médecin, vous pouvez porter plainte pour exercice illégal de la médecine.
Cette fiche a été réalisée à partir du rapport de l’Inserm sur l’évaluation de l’efficacité de la pratique de la biologie totale des êtres vivants et de la déprogrammation biologique. Ce rapport est consultable à l’adresse suivante : www.u669.idf.inserm.fr.
Source : Psiram.net
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire