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dimanche 8 mars 2015

Les yaks du Plateau Tibétain iront vivre plus en altitude à cause du changement climatique

Le meilleur ami des tibétains, le Yak, animal ruminant de l'Himalaya, grande taille et grande toison, bientôt obligé de quitter son milieu. Animal de survie, ce bovidé doit désormais faire face à un défi pour lutter contre le réchauffement climatique. Cette adaptation de l'animal aura aussi des conséquences sur les populations humaines qui dépendent de lui....



Dans les hauteurs du Plateau Tibétain d’Asie Centrale, vit la plus grande population restante de yaks sauvages (Bos mutus). Cette créature à grande corne et poilue a résisté à plus d’un siècle de braconnage, de disparition de son habitat et de concurrence avec les yaks domestiques et leurs éleveurs humains.

Mais désormais, ces grands bovidés noirs sont confrontés à un nouveau défi : le changement climatique. Le Plateau Tibétain enregistre en effet un taux accéléré d’augmentation des températures, près du double du taux enregistré dans le reste du monde. 

 Ce changement climatique entraîne des changements des régimes de précipitations – y compris moins de neige, qui est une source d’eau pour les yaks sauvages. 



Les femelles pourraient avoir besoin d’aller plus loin pour s’adapter – en escaladant des montagnes plus pentues et plus risquées pour trouver de la neige.

De 2006 à 2012, des scientifiques ont parcouru la région en hiver pour voir comment les femelles et les mâles gèraient les impacts du changement climatique à une altitude de plus de 4800 mètres.

« De nombreuses personnes qui sont intéressées par le changement climatique se concentrent sur la façon dont les espèces seront réparties dans l’espace et le temps, où elles iront, mais peu ont étudié les mécanismes potentiels du changement » a déclaré Joel Berger, principal auteur de l’étude et scientifique pour la Wildlife Conservation Society.

« Nous nous sommes concentrés sur les deux sexes et nous sommes posés la question : lequel des deux sera le plus impacté ? ».

Pour faire court, les femelles, qui sont 20 fois plus susceptibles d’être trouvées près de la couverture neigeuse que les mâles, seront les plus menacées.

En effet, les femelles sécrètent du lait en hiver, et doivent boire davantage d’eau (sous forme de neige) que les mâles afin de produire leur lait, d’après Joel Berger.

Cela signifie que les femelles pourraient avoir besoin d’aller plus loin pour s’adapter – en escaladant des montagnes plus pentues et plus risquées pour trouver de la neige.

L’équipe a aussi découvert que les femelles sont déjà plus susceptibles d’être trouvées sur des flancs plus escarpés.

Pour la recherche, publiée dans le journal Scientific Reports, les scientifiques ont utilisé des données provenant de 59 expéditions internationales dans le plateau, allant de 1850 à 1925.
Cette période de temps est importante car elle fournit la preuve de la façon dont les yaks se comportaient avant que le braconnage ne prenne de l’ampleur dans les années 1930.

L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature estime officiellement la population de yaks sauvages au niveau mondial à seulement 10 000 animaux, ce qui a valu à la population d’être inscrite à la liste des espèces vulnérables à l’extinction.

Par le passé, les meutes de yaks mâles et femelles étaient dispersées dans les vallées de la région, les zones plates et les vallons montagneux. Mais ce n’est plus le cas de yaks modernes, dont les femelles vivent à des altitudes plus élevées. 




Pourvu d'un corps massif et puissant, le yack est indéniablement l'animal le plus utile aux populations de l'aire tibétaine qui l'élèvent pour sa chair, sa laine, sa peau, son lait et sa bouse. Son lait est baratté pour en faire du beurre et du fromage. Sa laine sert à confectionner vêtements et couvertures de même que les tentes sous lesquelles s'abritent les nomades tibétains. Sa peau est utilisée pour confectionner bottes et sacoches. Sa bouse sert enfin de combustible.


Publié par Dajaltosa -  Source : Actualité News Environnement


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