Il nous reste moins d’une décennie pour prendre des mesures drastiques et sauver la planète
L’agence mondiale
pour l’énergie a publié un rapport éloquent sur l’état climatique de la
Terre. Celui-ci tire la sonnette d’alarme sur le fait que si on
n’arrive pas à limiter le réchauffement climatique avant 2020, il y a de
graves risques pour que la planète devienne totalement inhospitalière
pour les êtres vivants.
« Sur la base des
politiques actuelles ou en cours de mise en place, les températures
moyennes augmenteront vraisemblablement de 3,6 °C à 5,3 °C« . C’est ce qu’a révélé un nouveau rapport de l’Agence Internationale de l’énergie
(AIE ou IEA en anglais) qui alerte une nouvelle fois sur les dangers
qu’encoure la planète, et les humains avec, si rien n’est fait pour
limiter ou enrayer le réchauffement climatique. L’AIE
continue de proposer des solutions pour que les pays du monde entier
réussissent à maintenir l’augmentation de la température à seulement
2°C.
Mais pour l’instant, selon l’AIE,
tous les efforts internationaux visant à parvenir à ce résultat
échouent. Un échec qui se confirmerait si aucune mesure n’est mise en
place d’ici 2020, date à laquelle un nouvel accord international devrait
entrer en vigueur. C’est pourquoi l’Agence Internationale de l’Énergie
estime qu’il est nécessaire d’appliquer des mesures de grande ampleur
avant cette échéance. Même si une limitation de l’augmentation de la
température de seulement 2°C reste pour l’instant irréalisable, si les
efforts nécessaires sont fournis, l’AIE explique que « l’objectif reste réalisable, même s’il sera difficile à atteindre ».
L’AIE
note également dans un graphique que la température pourra augmenter de
3.6°C à 5.3°C en fonction des différentes politiques menées par les pays
du monde. Ce que montre le graphique si dessous, est que la température
globale de la planète a augmenté significativement après des moments de
crises internationales au court du XXème siècle et depuis 2000, avec
notamment un pic de deux degrés en plus depuis le début de la crise
économique de 2008.
L’agence fait remarquer en plus de ça que : « Les analyses
scientifiques montrent que les effets du changement climatique se font
d’ores et déjà sentir, et qu’il faut s’attendre à une multiplication et
une intensification des phénomènes météorologiques extrêmes
(inondations, tempêtes et vagues de chaleur), ainsi qu’à une hausse des
températures mondiales et du niveau des mers » . De là, un risque
également pour toutes les installations énergétiques du monde, notamment
les plateformes pétrolières en pleine mer et qui peuvent être situées
dans les nouvelles zones à risques prévues par l’image ci-dessous. De
même pour les centrales électriques ou encore les installations
éoliennes.
L’AIE explique que l’énergie est un point capital pour éviter une trop grande augmentation des température. Le rapport note que « l’énergie
se trouve au cœur même de ce défi : avec plus de 80 % de la
consommation mondiale d’énergie basée sur les combustibles fossiles, ce
secteur représente près de deux tiers des émissions de gaz à effet de
serre » . L’agence déplore le fait que les enjeux climatiques aient
été relégués en arrière-plan à cause des problèmes économiques actuels
mais compte bien remettre ces enjeux à l’ordre du jour. L’objectif est
toujours de réduire les émissions de gaz, à hauteur de 49% ; limiter la
construction de centrales à charbon et faire fermer les moins
performantes ; diminuer les émissions de méthane et également continuer
la réduction (partielle) des subventions pour la consommation d’énergies
fossiles comme le pétrole et le charbon.
En guise de conclusion,
le rapport explique que comme la prochaine grande échéance pour atténuer
le réchauffement climatique n’aura lieu qu’en 2020, cela entrainera une
économie de 1 500 milliards de dollars. Mais pour rattraper le retard
pris, il faudra quand même investir 5 000 milliards de dollars dans ces
mesures contre l’augmentation de la température de la planète.
Il faut également espérer
que tous les pays arriveront à se mettre d’accord sur le plus de points
possibles afin d’arriver à un consensus et de pouvoir entamer
réellement ce travail de réduction de la température. On n’aimerait pas
voir la Terre être ravagée par des ouragans en série…
Et vous quel est l'avenir
que vous imaginez pour vos enfants ?
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