Des penseurs nous invitent à reconsidérer notre comportement face aux autres êtres vivants
Les animaux sont nettement moins coupés que nous du monde de l'après-vie-terrestre. La mort ne leur pose pas vraiment de problème. Tous ceux qui ont perdu un animal savent ce qu'est la douleur devant la mort. Alors les animaux ont-ils une âme ?
Certains disent de simplement regarder un chien ou un chat dans les yeux pour connaître la réponse.
Certains disent de simplement regarder un chien ou un chat dans les yeux pour connaître la réponse.
Alphonse de Lamartine - écrivain
On n'a pas deux cœurs, l'un pour l'homme, l'autre pour l'animal… On a du cœur ou on n'en a pas
Tippi
est née le 4 Juin 1990 à Windhoek (Namibie), de deux parents français,
Sylvie et Alain, chasseurs d’images qui vivent en Afrique. Avec des
parents qui voyagent beaucoup et qui côtoient la nature sauvage au
quotidien, la petite Tippi rencontre de nombreux animaux et ouvre son
esprit aux multiples peuplades qu’elle rencontre au cours de ses
périples.
Claude Levi-Strauss - anthropologue
Les problèmes posés par les préjugés raciaux reflètent à l’échelle
humaine un problème beaucoup plus vaste et dont la solution est encore
plus urgente : celui des rapports de l’homme avec les autres espèces
vivantes… Le respect que nous souhaitons obtenir de l’homme envers ses
semblables n’est qu’un cas particulier du respect qu’il faudrait
ressentir pour toutes les formes de vie… ».
Boris Cyrulnik, neurologue - psychiatre, éthologue et psychanalyste
Le jour où les humains comprendront qu’une pensée sans langage existe
chez les animaux, nous mourons de honte de les avoir enfermés dans des
zoos et de les avoir humiliés par nos rires…
Ian Mac Millan - ornithologue
Il faut sauver les condors non pas tant parce que nous avons besoin
d’eux mais parce que nous avons besoin des qualités humaines pour les
sauver ; car ce sont celles-là même qu’il nous faut développer pour nous
sauver nous-mêmes.
Léon Tolstoï - écrivain
De l'assassinat d'un animal à celui d'un homme, il n'y a qu'un pas
Matthieu Ricard - docteur en biologie cellulaire, philosophe, moins bouddhiste
Je trouve tragiquement risible qu’il ait fallu attendre l’année 2014
pour comprendre qu’un mouton n’est pas un tabouret qui bouge
Théodore Monod - (Extrait de L'Émeraude des Garamantes)
On souhaiterait ne plus voir ressassée indéfiniment l’objection
banale : avant de secourir les animaux, il faudrait songer aux hommes…
Comme s’il s’agissait, parce que l’on veut mettre fin à des massacres de
baleines, de jeunes phoques, de panthères ou d’orangs-outangs,
d’oublier la détresse des enfants, les pauvres maisons écrasées par les
bombes ou les cris des torturés…
Il ne s’agit pas de ceci ou de cela, et l’on voudrait être bien certain que les infatigables ressasseurs de ce misérable et si commode argument, s’ils refusent la pitié pour les bêtes au nom d’une priorité, se trouvent bien eux-mêmes aux avant-postes dans le combat pour l’homme. Ce n’est pas évident. Pour beaucoup d’entres eux, ce n’est pas, on peut le craindre, l’un ou l’autre mais bien : ni l’un ni l’autre.
Il ne s’agit pas de ceci ou de cela, et l’on voudrait être bien certain que les infatigables ressasseurs de ce misérable et si commode argument, s’ils refusent la pitié pour les bêtes au nom d’une priorité, se trouvent bien eux-mêmes aux avant-postes dans le combat pour l’homme. Ce n’est pas évident. Pour beaucoup d’entres eux, ce n’est pas, on peut le craindre, l’un ou l’autre mais bien : ni l’un ni l’autre.
Source :
Les animaux et leurs messages
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