François Brousse, est un grand homme. Décédé à l'âge de 82 ans le 25 octobre 1995 à Clamart. Professeur de philosophie, il exerce principalement dans le Languedoc-Roussillon. Poète de l'âme, philosophe, écrivain, auteur très productif, il rédige environ quatre-vingt ouvrages publiés à partir de 1938, poésies, essais (métaphysiques, astronomiques, historiques, ésotériques), romans, pièces de théâtre et contes. Il est un précurseur des cafés philosophiques qui surgiront un peu partout en France à la fin du XXe siècle. D'une formidable faculté d'analyse; C'est un Grand Sage...
Je m'étais longuement questionné avant l'ouverture du blog. J'avais mis un slogan :
Partager le changement... Vers de nouvelles pistes ... Vers une nouvelle vie ...
Trouver la voie c'est rechercher sans cesse ... et savoir qu'elle se présente sans aucun doute quand nous sommes prêts
Ca pouvait paraître puéril ...mais c'était parfaitement réfléchi.
Et pour cause, dans un système en parfaite dégénérescence par de nombreux aspects de notre société, j'ai toujours préféré voir aussi de non moins nombreux signes de l'évolution spirituelle de nombre d'êtres qui constituent notre espèce humaine.
Sans se cacher la tête, parce que je crois que l'heure est effectivement grave tant nous sommes peut être ( et même très probablement) à un point de rupture, je crois qu'il y a de l'espoir.
Sans "renier" aucunement les "rebelles" de l'information, prédicateurs, conspirationnistes, médias alternatifs (qui ont leur rôle indiscutable à jouer), je préfère dire que notre combat n'est pas là.
Bien sur certains doivent dire et marteler ce qui ne va pas, mais pour ma part, j'ai vu ce qu'étaient des communautés qui se relevaient de la guerre, j'ai vu des survivants de familles décimées par des génocides et bien que cela n'ait jamais été sans laisser de traces, j'ai vu aussi toute l'importance que donnaient ces personnes à l'instant présent et à l'Amour du prochain. J'ai vu que la guerre ne servait à rien. J'ai vu que la guerre était la chose de nos décideurs et j'ai vu que les hommes pouvaient vivre à côté les uns des autres.
J'ai enfin vu aussi que les individus ne maîtrisaient pas les volontés guerrières de leurs maîtres et qu'à rien ne servaient les grandes idées collectives.
Notre interaction avec les autres se fait dans l'intimité des relations que nous savons nouer ou que la vie nous apporte parfois malgré nous. Notre rôle premier est ici !
Alors, quand nous n'avons pas à nous démener, apprenons à profiter des bons instants, à dire doucement notre vérité, sans heurter, et apprenons à être heureux en nous satisfaisant de ce que nous avons.
Partager le changement... Vers de nouvelles pistes ... Vers une nouvelle vie ...
Trouver la voie c'est rechercher sans cesse ... et savoir qu'elle se présente sans aucun doute quand nous sommes prêts
Ca pouvait paraître puéril ...mais c'était parfaitement réfléchi.
Et pour cause, dans un système en parfaite dégénérescence par de nombreux aspects de notre société, j'ai toujours préféré voir aussi de non moins nombreux signes de l'évolution spirituelle de nombre d'êtres qui constituent notre espèce humaine.
Sans se cacher la tête, parce que je crois que l'heure est effectivement grave tant nous sommes peut être ( et même très probablement) à un point de rupture, je crois qu'il y a de l'espoir.
Sans "renier" aucunement les "rebelles" de l'information, prédicateurs, conspirationnistes, médias alternatifs (qui ont leur rôle indiscutable à jouer), je préfère dire que notre combat n'est pas là.
Bien sur certains doivent dire et marteler ce qui ne va pas, mais pour ma part, j'ai vu ce qu'étaient des communautés qui se relevaient de la guerre, j'ai vu des survivants de familles décimées par des génocides et bien que cela n'ait jamais été sans laisser de traces, j'ai vu aussi toute l'importance que donnaient ces personnes à l'instant présent et à l'Amour du prochain. J'ai vu que la guerre ne servait à rien. J'ai vu que la guerre était la chose de nos décideurs et j'ai vu que les hommes pouvaient vivre à côté les uns des autres.
J'ai enfin vu aussi que les individus ne maîtrisaient pas les volontés guerrières de leurs maîtres et qu'à rien ne servaient les grandes idées collectives.
Notre interaction avec les autres se fait dans l'intimité des relations que nous savons nouer ou que la vie nous apporte parfois malgré nous. Notre rôle premier est ici !
Alors, quand nous n'avons pas à nous démener, apprenons à profiter des bons instants, à dire doucement notre vérité, sans heurter, et apprenons à être heureux en nous satisfaisant de ce que nous avons.
- Pour mon ami Farouk -
L’association La Licorne Ailée édite et diffuse l'œuvre de François Brousse ...
Une erreur
Il existe en nous toute une hiérarchie.
Au bas de cette hiérarchie, il y a le primitif, celui qui est
simplement emporté par ses instincts, par son âme animale. Au-dessus,
vous avez ceux qui obéissent aux ordres de leur âme humaine et enfin,
ceux qui obéissent aux injonctions et à l'inspiration de leur âme
divine. Ceux qui sont devenus Un avec leur âme divine sont, précisément,
les grands maîtres. Il y en a en réalité vingt-deux et ces vingt-deux
rayonnent à travers toute la Terre.
Il y a une erreur – je suis obligé de parler d'erreur –, il y a une
erreur qu'il faut éviter. On la trouve répandue à travers toutes les
sectes occultes actuelles – toutes ou presque. Ces sectes affirment
qu'il y a un gouvernement occulte de l'humanité. Il n'y a pas de
gouvernement occulte de l'humanité et ces vingt-deux maîtres ne
gouvernent pas, ils se contentent de rayonner, c'est bien suffisant. Ils
ne gouvernent pas, ils laissent au libre arbitre humain le soin de
choisir son chemin : chemin de lumière ou chemin de ténèbres. Il est
parfaitement inexact de dire que derrière chaque gouvernement, il y a la
volonté des maîtres de la sagesse, c'est inexact ! Les maîtres de la
sagesse vivent dans la contemplation de l’Absolu, ils sont Un avec
l'Éternité, ils connaissent l'Infini, l'Éternité, la Perfection. Ils
rayonnent à la fois l'Amour, la Sagesse, la Justice, la Beauté et la
Joie. C'est à nous de les comprendre, c'est à nous d'ouvrir les portes
de notre âme à la descente des colombes divines. Si nous les fermons,
c'est également nous qui en sommes responsables. Mais il est bien
évident que les maîtres ne s'occupent en aucune manière de la direction
du monde extérieur. C'est à nous de créer notre propre paradis ou notre
propre enfer. C’est ce qui est assez mal compris et nous sommes dans la
période du Kali Yuga où précisément toutes les erreurs sont possibles.
La première erreur est d'admettre qu'il y a une identité entre la
puissance métaphysique et la puissance physique. Vous retrouvez cette
erreur, même chez des esprits extraordinairement évolués, comme par
exemple Leadbeater. Leadbeater ose dire que, dans la hiérarchie sociale,
il y a aussi une hiérarchie que l'on pourrait appeler morale et que,
par exemple, l'âme d'un roi est plus évoluée que l'âme de son Premier
ministre laquelle est beaucoup plus évoluée que l'âme d'un simple député
qui est beaucoup plus évoluée que l'âme d'un patron quelconque qui est
plus évoluée que l'âme d'un ouvrier. C’est une erreur formidable, ce que
l'on pourrait appeler l'erreur saducéenne. Les saducéens rejetés par
Jésus professaient précisément une telle erreur. Vous la retrouvez chez
les rose-croix où l’on vous dit que la preuve de la puissance psychique
c'est très exactement la puissance sociale. Ce n'est pas vrai ! Ce n'est
pas parce qu'un être est socialement extraordinairement évolué, ce
n'est pas parce qu'il a une puissance démesurée au point de vue social,
ce n'est pas parce qu'il est un dictateur ou un président de la
république, qu'il est plus évolué que celui qui passe dans la rue. C’est
tout à fait inexact ! Il y a une opposition que vous retrouvez
d'ailleurs dans l'Évangile. C’est cette fameuse phrase que l'on ne cesse
de dire sans jamais l'observer : « Il est plus difficile à un riche et à
un puissant de rentrer dans le royaume des cieux qu'à un chameau de
passer par le trou d'une aiguille. » ET C'EST PAR-FAI-TE-MENT EXACT !
Plus vous vous élevez dans la hiérarchie sociale, moins vous vous élevez
dans la hiérarchie spirituelle. C'est inquiétant ! Un riche peut plus
facilement se mettre en dehors de la justice divine, un puissant aussi :
« Heureux les débonnaires car ils hériteront de la terre . » Mais il
s'agit de la terre spirituelle, de la terre astrale. La Terre ne nous
intéresse pas. La Terre, c'est le royaume du démon, du diable, de l'être
inférieur. Celui qui réussit sur le plan physique, et on le voit de
plus en plus, peut échouer sur le plan moral. Cela ne veut pas dire
qu'il faille se transformer tous en clochards, non ! Cela veut dire tout
simplement que nous devons mettre en avant nos préoccupations
spirituelles. Nous devons rechercher avant toute chose l'Illumination,
la Vérité, la Justice et la Beauté et tout le reste nous sera donné par
surcroît. Nous devons, évidemment, nous occuper de notre vie. Il est
parfaitement inutile d'être trop riche, comme de ne pas l'être assez.
Car si vous l'êtes trop, vous êtes perdu. Rappelez-vous le poème de
Théodore de Banville, qui est assez humoristique :
« L'autre jour, attendant vainement de l'argent
Qui me vient du Hanovre,
Je pleurais de pitié dans la rue, en songeant
Combien Rothschild est pauvre . »
(BANVILLE Théodore (de), Occidentales (1875), « La pauvreté de Rothschild »)
C'est tout à fait cela, effectivement, car le seul riche est celui qui, précisément, a son âme ouverte aux splendeurs infinies de l'Éternité, de l'Absolu et de la Perfection. Mais nous devons également nous éloigner de l'extrême pauvreté – je passe assez rapidement – parce que nous ne devons pas être préoccupés par notre corps. Si les soins que nous sommes obligés de donner à la recherche de la nourriture journalière sont excessifs, à ce moment-là, nous n'aurons plus le temps de nous occuper de ce qui est essentiel, c'est-à-dire, la fine pointe de l'âme qui monte comme l'aiguille des cathédrales dans les hauteurs du ciel plein de soleil et de lumière.
Il faut essentiellement rechercher avant toute chose les hauteurs infinies du monde, c'est-à-dire, je le répète, l'Étoile des Mages. Cette Étoile des Mages a au moins cinq branches. En réalité, elle en a infiniment plus que cela. Dans le Tarot des imagiers du Moyen Âge, il y a sept étoiles et, au milieu, se trouve la huitième, le Soleil resplendissant. En réalité, cette image nous montre qu'il y a mettons huit – et huit, c'est le chiffre de l'Infini –, qu'il y a huit perfections que l'on peut d'ailleurs réduire à sept et à cinq. Ces cinq perfections sont dans l'étoile flamboyante qui pare le fronton des francs-maçons par exemple, c'est la Sagesse, l'Amour, la Puissance, la Beauté et la Joie.
C'est tout à fait cela, effectivement, car le seul riche est celui qui, précisément, a son âme ouverte aux splendeurs infinies de l'Éternité, de l'Absolu et de la Perfection. Mais nous devons également nous éloigner de l'extrême pauvreté – je passe assez rapidement – parce que nous ne devons pas être préoccupés par notre corps. Si les soins que nous sommes obligés de donner à la recherche de la nourriture journalière sont excessifs, à ce moment-là, nous n'aurons plus le temps de nous occuper de ce qui est essentiel, c'est-à-dire, la fine pointe de l'âme qui monte comme l'aiguille des cathédrales dans les hauteurs du ciel plein de soleil et de lumière.
Il faut essentiellement rechercher avant toute chose les hauteurs infinies du monde, c'est-à-dire, je le répète, l'Étoile des Mages. Cette Étoile des Mages a au moins cinq branches. En réalité, elle en a infiniment plus que cela. Dans le Tarot des imagiers du Moyen Âge, il y a sept étoiles et, au milieu, se trouve la huitième, le Soleil resplendissant. En réalité, cette image nous montre qu'il y a mettons huit – et huit, c'est le chiffre de l'Infini –, qu'il y a huit perfections que l'on peut d'ailleurs réduire à sept et à cinq. Ces cinq perfections sont dans l'étoile flamboyante qui pare le fronton des francs-maçons par exemple, c'est la Sagesse, l'Amour, la Puissance, la Beauté et la Joie.
Extrait de la conférence de François Brousse du 17 février 1977
parue dans le B.M.P. N°211-212 – mai-juin 2002
parue dans le B.M.P. N°211-212 – mai-juin 2002
Publié par Dajaltosa
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