Il n'y a pas de raison de souffrir, la souffrance a une raison
Je donne un point de vue, ici, sur ce blog qui continue de rester celui du changement. Ca pourra vous paraître un peu "freudien" et pas complétement abouti, mais ce que j'expose correspond bien à DES FAITS, que nous pouvons trouver, et vérifier, et qui se recoupent, quels que soient les doctrines, les religions, ou les sciences de la psychologie. Pas de leçon ici, à quiconque, ni aucune solution miracle, juste une synthèse des outils déposés au fil des mois, au milieu d'autres, sans rapports apparents, mais tous bien nécessaires pour l'ouverture au Monde, UN TOUT, qui dans cette trame, constitue la boîte à outil du changement... à condition de vouloir changer... et de se mettre en marche.
Il y a ceux qui veulent changer par une sorte d'appel intérieur, il y a ceux pour lesquels cela est une nécessité, il y a ceux qui changeront par un coup de force de l'Esprit et par la souffrance extrême ... et il y a des façons sans fin de trouver les moyens du changement....
[ ...avant que je ne réforme prochainement quelque peu le fil du blog et que je ne m'en éloigne ... Mais je l'expliquerai (comment et pourquoi) dans un tout prochain article... ]
Savoir d'abord que pour se soigner, il faut se bouger, crier, donner des coups de pied, pleurer, entrer en contact avec la douleur... Et savoir que la seule personne qui peut faire ce travail, c'est chacun de nous.
Quelque chose bouge de l'intérieur ?
Une nécessité de changement interne ?
La nécessité de se définir, de redevenir Un, de quitter les tâches quotidiennes, de lacher tout cela... De quitter la raison, comme nouvelle forme de vie. De commencer à croire. De commencer à créer. De commencer à arrêter de rendre l'histoire prévisible. De commencer à écrire sa propre histoire. De commencer à laisser que les autres l'écrivent pour nous. De commencer à vivre l'instant présent, en l'ayant expérimenté parce que c'était une nécéssité.... De commencer à Aimer.
L'esprit du changement commence en cherchant !
L'esprit sait que pour se soigner il doit se bouger et crier, à coups de pied, pleurer, contracter la douleur. Et il sait au fond que la seule personne qui peut faire le travail, c'est chacun de nous.
La résistance, le déni et la critique sont des mécanismes typiques de défense contre l'esprit de changement. Il y a ceux qui se cachent derrière la raison pour ne pas communiquer avec la douleur. Il y a ceux qui se sentent tellement effrayés qu'ils peuvent en arriver à nier toute affection...
... Et il y a ceux qui critiquent toute forme de guérison, avant même d'y avoir goûté !
Il n'y a pas un chemin, ni une école ou un mouvement, ni un psychologue, ni un psychiatre, ni un guide ou un chaman avec lequel démarrer, ni l'un plus que l'autre, et TOUT peut y aider. Il suffit de savoir regarder et de commencer à faire.
Il y a des millions de manières de ne pas entrer en contact avec les vrais traumatismes et de s'éloigner ainsi du véritable soi avec l'aide de non moins nombreux maquillages qui peignent le bonheur sur les visages ... mais sachons qu'ils ne resteront alors que des maquillages !
Si nous n'avons pas conscience de l'imparfaite personne que nous sommes et si nous ne sommes pas au courant du mal que nous faisons aux autres, toutes les méditations ne serviront à rien dans "l'immédiateté" de l'existence....
... Alors sachons que cherchant de la sorte, c'est la souffrance qui nous répondra, mais sachons aussi que souffrant nous découvrirons toute la puissance de l'instant présent, le sens du lacher-prise, toute la force et la lumière et l'Amour que nous avons !
C'EST LE PRIX QU'IL FAUT ETRE PRET A PAYER !
L'esprit du changement doit amener à se déshabiller, se regarder face à face, sans masque, pour se confronter à sa propre ombre et se libérer alors du passé qui est bien plus présent ici que nous ne l'imaginons, prisonnier, et ne nous laissante pas croître.
Les solutions magiques n'existent pas mais sachons que le monde extérieur peut devenir vraiment magique lorsque l'on change réellement de l'intérieur.
La merveille de l'existence, et de la félicité, est partout, ici, dedans et dehors, en nous, et chez tous les autres ...
... et nous sommes une partie de cette merveille !
Publié par Dajaltosa
La souffrance, quel vaste débat. Qu'elle soit physique ou morale, pour s'en sortir, il faut la sublimer. Pour certains l'offrir à une cause comme l'ont fait bien des mystiques, est une façon de la rendre constructive : je ne souffre pas pour rien.
RépondreSupprimerPour d'autre, elle est synonyme d'être vivant. Je souffre pour corps me fait sentir que j'existe. Ceux-là partent du postulat : je souffre donc je suis.
Pour d'autre encore, elle s'impose et on fait contre mauvaise fortune bon gré. L'Etre Humain est bien fait : il s'habitue à tout, même à la souffrance. Au début d'une maladie ou d'un calvaire, on croit qu'on n'y arrive pas et pourtant. Et pourtant les jours passent et nous sommes toujours là. On apprend sa souffrance, on compose avec elle, on tente de la domestiquer, de l'apprivoiser afin qu'elle soit la compagne la plus discrète possible.
La souffrance nous permet d'entrer en empathie avec les autres. Qui peut mieux la comprendre que celui qui la vit ?
Et il reste cette catégorie de personnes qui ne l'acceptent pas, qui ne savent pas lui trouver un sens, qui se révoltent. Ceux-là finissent aigris, agressifs car dans la négativité, l'Homme ne peut se construire, il s'y détruit.
Reste l'ultime souffrance, celle des grands malades, celle intolérable, celle-là mérite d'être soulagée. Lorsqu'il n'y a plus d'espoir de vie, la souffrance a-t-elle un sens ? N'Est-ce pas faire preuve d'humanité de la soulager même par une sédation prolongée ? Moi je crois que oui.
Bon week end Dajaltosa
Bonjour Pestoune ! L'offrir à une cause est certainement le meilleur des remèdes et la meilleure des sublimations. Du reste comme tu le dis on peut certainement composer avec car il est vrai que l'on s'habitue à tout, mais jusqu'à quel point ? Quand la soufrrance devient extrême, force est de plonger en soi, force est de regarder l'instant présent et cela seulement pour s'en sortir, l'instant EXACTEMENT présent, exempt d'inquiétude et d'angoisse faute de quoi la souffrance devient véritablement insupportable n'offrant alors plus d'autre voie que celle de son propre meurtre. Il y a bien sur les révoltés et les aigris mais cela aussi ne durera probablement qu'un temps... plus ou moins long...Je crois profondément que l'Esprit n'est pas capable de rester indéfiniment assis en chemin. Je suis comme cela et je ne change pas est très certainement une erreur de vue, et d'ailleurs bien souvent ceux qui le disent, si nous les regardons à travers le miroir des années qui s'écoulent, montreront comme tous des changements. A quel moment s'en rendront-ils compte ? La souffrance des maladies psychologiques et psychiatriques ? Elle a aussi ses causes mais bien plus profondes et cachées. C'est dur. Et même si pourtant c'est très probablement la même chose que la félicité en ce sens que dans un cas comme dans l'autre c'est un choix, comment gérer son intensité quand elle est extrême, que les psychiatres ne l'identifient pas toujours vraiment, que les parfois effets secondaires terribles des médicaments sont exhausteurs d'angoisses. C'est dur, alors que l'atteinte de l'instant présent salvateur ne fait pas partie des thérapies.... La souffrance physique maintenant, intolérable, celle qu'il faut soulager, certainement une question de choix ultime, je ne sais pas. J'ai vu des gens la supporter, l'accepter et la sublimer, d'autres vouloir en terminer et y avoir mis tous leurs moyens jusqu'à y parvenir.... Qu'est-ce que nous ferions chacun parvenus dans de tels instants ? Je crois que notre esprit peu parfois nous surprendre. Maintenant quand la survivance du corps ne résulte plus que d'une alimentation et d'une respiration données artificiellement il me semble que nous ne sommes plus dans le fil de ce que veut la vie et pas davantage dans celui de ce que devrait être l'approche de la médecine dans cette phase...Mais notre société semble avoir un mal fou à régler la question...pourtant simple ...si l'on regarde avec le coeur.
RépondreSupprimerDajaltosa
RépondreSupprimerC'est la première fois en 50 ans que je trouve enfin une définition exacte de la souffrance quelle qu'elle soit et son but. Merci de vos paroles de sagesse profonde probablement issues des souffrances vécues.
Patricia
Vrai. Merci Patricia.. Je suis en train de réaliser un petit livret pour le mettre en ligne et compiler en quelques pages des images et paroles de soutien.
RépondreSupprimerNe jamais oublier par dessus tout que il faut apprendre a aimer,aimer, et le dire aux autres...
Bien cordialement