Un an sans sucre : Ma santé s'est clairement améliorée
(Ndlr) - XIe siècle avant J.C - Historiquement, il semble que les Chinois aient tiré de l’Inde leur
connaissance de la fabrication du sucre. Ce sont les Indiens qui les
premiers inventent des techniques pour extraire le sucre de la canne. A
cette nouvelle substance, ils donnent le nom de "sarkara". Médecine, botanique et gastronomie bien sur, son usage n'a eu de cesse que de se développer à travers les civilisations qui se sont suivies au fil des siècles. Pourtant ce n'est véritablement qu'au début de l'ère industrielle, lorsque les méthodes de culture à grande échelle se sont intensément développées, que le sucre a été intégré plus significativement dans notre alimentation. Alors trop pour la santé ? Pas assez de fruits ? Un mauvais choix alimentaire ?
Avertissement - Le sucre raffiné est une substance chimique pure qui ne contient pas de vitamines, n'a pas de minéraux utiles, n'a pas d'enzymes, n'a pas de micro-nutriments, n'a pas de fibres, n'a pas de protéines, n'a pas de graisses et n'est d'aucun bénéfice pour une bonne alimentation humaine.
INTERVIEW - Danièle Gerkens, journaliste à Elle , s'est interdit tout
aliment à base de sucre pendant une année. Une expérience dont elle
raconte les hauts et les bas dans un livre, Zéro sucre.
Journaliste spécialisée dans la santé et l'alimentation, Danièle
Gerkens aime cuisiner autant qu'elle aime manger. Elle s'est pourtant
lancé un défi inédit en France: supprimer tout sucre simple de son
alimentation pendant un an. Si elle s'est autorisée les sucres complexes
(riz, pommes de terre, farine…), elle a dit adieu aux gâteaux, yaourts,
compotes, jus de fruits, confitures, plats industriels... Une
expérience inédite en France qu'elle décortique, arguments scientifiques
à l'appui, dans son livre Zéro sucre (Editions Les Arènes)
LE FIGARO. - Un an sans sucre, ça paraît très long. L'expérience a-t-elle été difficile?
Danièle GERKENS. -
Il
ne faut pas se leurrer, c'est frustrant. D'autant que je suis très
gourmande, que j'adore cuisiner, que je vois défiler de magnifiques
pâtisseries au bureau et que je n'avais jamais tenu de régime de ma vie
jusque là ! Au début, la frustration est physiologique, émotionnelle et
gustative et les quatre premières semaines ont été… raides. S'ensuit une
transition de 15 jours où ça va mieux, et au bout de 6 à 8 semaines,
c'est fascinant: on rentre dans une nouvelle phase où on n'en a plus
envie. On peut conserver des envies intellectuelles qui conduisent à se
dire devant un gâteau magnifique «je me demande quel goût ça a», mais ce
n'est plus une pulsion. En revanche il peut subsister une frustration
sociale car on vous renvoie facilement l'image de la fille pas drôle,
pas bonne vivante.
Vous racontez justement que votre projet a suscité des réactions parfois agressives dans votre entourage.
Je ne m'y attendais pas du tout. Ma mère elle-même, qui pourtant est
diabétique, a mal pris que je refuse un gâteau qu'elle avait préparé.
Cette réaction négative est symptomatique de personnes qui ont une
relation compliquée avec un produit addictogène, comme l'alcool ou le
tabac. Je pense que qu'il y a eu un effet miroir. Mon projet les
renvoyait à une incapacité de gérer une conduite addictogène. Par
ailleurs, le Pr Michel Lejoyeux de l'hôpital Bichat à Paris (spécialiste
des addictions, NDLR) m'a fait remarquer que ma démarche questionnait
un produit ultra courant et socialement accepté, ce qui revient, d'une
certaine façon, à interroger les valeurs de la société.
Vous estimez pourtant avoir beaucoup bénéficié de ce régime atypique.
Oui,
énormément. Je n'ai pas arrêté le sucre pour maigrir mais j'ai quand
même perdu deux kilos sans effort, alors même que je mange beaucoup plus
gras. En plus, j'ai fondu au niveau du ventre - une graisse dont on
sait qu'elle est particulièrement nocive pour la santé. Je n'ai plus
jamais de baisses d'énergie comme avant alors que je n'ai rien changé
dans mon rythme de vie: je ne dors pas plus, je ne fais pas plus de
sport… Je digère mieux et on m'a complimentée sur la qualité de mon
teint. Mais surtout, moi qui suis très sensible sur le plan ORL à raison
de 8 à 10 sinusites par an, je n'en ai eu que deux cette année. C'est
un gain de bien-être colossal. De la même façon, une forte allergie aux
pollens m'impose ordinairement de prendre des antihistaminiques
quotidiennement de janvier à mai. Nous sommes le 3 avril, et je n'en ai
toujours pas ressenti le besoin malgré des déplacements dans des pays où
il y a avait des arbres auxquels je suis très allergique.
Avez-vous trouvé une explication à cela?
Très
peu car cela n'a pas été étudié. Quelques études scientifiques semblant
dire que le sucre a un effet inflammatoire, ce qui pourrait expliquer
la disparition de ma cellulite aussi, car on sait qu'il s'agit d'une
inflammation des graisses. Pour avoir un point de vue scientifique
probant et extrapolable, il faudrait que des centaines d'autres
personnes fassent la même expérience que moi, ce qui semble peu
probable.
En quoi l'année écoulée a-t-elle transformé votre perception de notre alimentation?
Les
habitudes alimentaires sont une construction sociale. Elles sont donc
le produit de notre époque mais aussi, depuis un siècle, du marketing.
Je pense sincèrement que notre organisme n'est pas fait pour accumuler
des quantités importantes de sucre. L'homme est apparu dans un
environnement où les sucres simples étaient très rares et il me semble
qu'il faut lui rendre cette rareté. Or depuis une cinquantaine d'année,
le sucre est omniprésent, notamment dans les plats industriels. Je ne
dirais pas que c'est une substance dangereuse mais c'est un produit dont
il ne faut pas abuser. D'ailleurs, j'ai recommencé à en consommer un
peu après la fin de cette année «sans sucres», mais je me rends compte
que j'en ai peu envie spontanément. Quand je mange un bon gâteau, je me
contente de quelques cuillères: je trouve ça délicieux et ça me suffit.
Actuellement, j'en mange une à deux fois par semaine, plus deux carrés
de chocolat hebdomadaires. Ce qui est troublant toutefois, c'est que
j'ai réalisé que depuis que j'en remange un peu, j'y pense plus souvent
qu'avant.
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Publié par Dajaltosa - Source : Le figaro Santé
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