Un réchauffement climatique qui n'est pas forcément la faute de l'homme.
Point de situation en Californie et dire ce qu'il en sera maintenant sur le blog de l'esprit de la rubrique climatologie, réchauffement climatique et phénomènes extrêmes.
Le climat change. Mais en vérité il a toujours changé ! Notre environnement se réchauffe. Et alors ? C'est une très bonne chose ! Les sociétés se sont toujours mieux développées dans des environnements supérieurs en températures à ce que nous connaissons aujourd'hui. Le problème du moment c'est que d'aucuns disent que la cause est anthropique et d'autres naturelle. En fait, c'est même surtout qu'il existe un prosélytisme économique et de pouvoir autour de cette conjoncture et que des masses de populations devront s'adapter et se déplacer. Pour ce qui est de ma théorie, le réchauffement climatique n'est pas ...
... autant de notre cause, ni de celle du CO2, que ce que l'on essaie de nous le faire avaler. Deux types d'études majeures viennent le démontrer, les études des glaces arctiques et les études sur l'activité solaire. Comme il est tout de même bien vrai que nous portons atteinte gravement à l'environnement, c'est néanmoins quand même une très bonne chose d'être abusés de la sorte s'il se trouve derrière de développer un plus grand respect de notre planète et de plus grandes compréhension et solidarité entre les hommes.
... autant de notre cause, ni de celle du CO2, que ce que l'on essaie de nous le faire avaler. Deux types d'études majeures viennent le démontrer, les études des glaces arctiques et les études sur l'activité solaire. Comme il est tout de même bien vrai que nous portons atteinte gravement à l'environnement, c'est néanmoins quand même une très bonne chose d'être abusés de la sorte s'il se trouve derrière de développer un plus grand respect de notre planète et de plus grandes compréhension et solidarité entre les hommes.
Nous pourrions alors penser que ce mensonge aura initié la prise de conscience. Pour autant, il ne devra pas perdurer et le bon discours devra être tenu faute de voir se développer des conflits pour l'appropriation des terres ou de l'eau. Aussi longtemps que l’on recule, l’autre avance !
Maintenant nous n’avons pas besoin d’être parfaitement compétents pour nous exprimer (regardons les populations agricoles au Pérou par exemple...) alors que personne ne devrait être méprisé.
Où se trouve la clé ? A mon sens une question de responsabilité individuelle où chacun devra trouver son chemin pour faire appel en toutes circonstances aux plus belles des valeurs humaines quand il sera impliqué au cas par cas dans une interaction avec les tenants de la théorie inverse qui tend à ne vouloir s'auto-argumenter, malgré elle, que pour des intérêts économiques, ou du moins pas toujours intrinsèquement destinés au bien-être de l'Homme et de sa planète. Pour l'instant je vous laisse tout à la lecture de l'article ...
L’année 2014 avait déjà été la
plus chaude depuis le début des relevés météo en Californie mais ce
début d’année (janvier-mars) est marqué par une anomalie positive encore
plus importante, selon l’agence américaine NOAA. L’Etat est en même
temps touché par une sécheresse exceptionnelle et l’approvisionnement en
eau est menacé, le manteau neigeux des montagnes californiennes ayant
quasiment disparu.
Les hivers se suivent et se ressemblent
aux Etats-Unis, avec un ouest chaud et un est glacial. C’est ce que l’on
appelle le « dipôle » : des hautes pressions prévalent au nord-est de
l’océan Pacifique tandis qu’une dépression permet à l’air arctique de
s’engouffrer de l’autre côté du pays. Conséquence, les tempêtes
hivernales bloquées par les hautes pressions sont déplacées bien au nord
de la Californie, qui ne reçoit plus de pluies. L’Etat traverse ainsi
une sécheresse depuis 4 ans, peut-être la pire des 1200 dernières
années, selon une récente étude. Il y a déjà eu des périodes de
précipitations déficitaires mais c’est surtout la conjonction avec des
températures aussi élevées qui rend cette sécheresse exceptionnelle.
Si l’air froid venu de l’Arctique a
plongé dans l’est des Etats-Unis cet hiver, les températures les plus
extrêmes ont été enregistrées dans l’ouest. Le climat est donc très
contrasté dans le pays. Sur janvier-mars, New York et le Vermont ont
connu des anomalies négatives record avec respectivement -3,8°C et
-3,6°C. La Californie, de son côté, a enregistré sur la période
janvier-mars un record de chaleur assez stupéfiant avec une anomalie
positive de +4,2°C. On trouve de tel écarts à la moyenne dans tous les
Etats de l’ouest américain : +4,3°C dans l’Idaho et l’Oregon et même
+4,5°C dans le Nevada !
Il aura ainsi fait en moyenne 11,7°C sur
les trois premiers mois de 2015 en Californie. Le précédent record avait
été établi en 2014 avec 10,7°C sur janvier-mars. Sur l’ensemble du
pays, les températures sont de +1,1°C par rapport à la moyenne malgré la
vague de froid dans l’est.
La marque du changement climatique ?
Reste maintenant à déterminer si cette
configuration est liée au changement climatique. Dans une étude parue en
septembre 2014, deux chercheurs de l’université de Stanford, Noah
Diffenbaugh et Daniel Swain, affirmaient que la persistance et
l’intensité du système de haute pression étaient inégalées depuis 1947,
date des premières données disponibles sur la circulation atmosphérique.
Des simulations climatiques ont été menées afin de déterminer comment
pouvait évoluer le climat avec et sans accroissement de la quantité de
gaz à effet de serre. Le résultat est que les systèmes de haute pression
comme celui de 2013-2014 ont trois fois plus de chances de se produire
sous le climat actuel que sous celui d’avant la révolution industrielle.
Simon Wang, un chercheur de l’université
de Utah State, a également découvert un possible lien entre le
réchauffement climatique et les phénomènes comme la sécheresse en
Californie, couplée à des vagues de froid dans l’est des Etats-Unis.
Dans Geophysical Research Letters, l’étude de Simon Wang
décrivait en mai 2014 un véritable jeu de dominos climatique favorisant
l’existence de deux pôles, l’un formé par des hautes pressions dans
l’ouest des Etats-Unis, l’autre formé par des basses pressions au niveau
des Grands Lacs, dans l’est du pays. A l’origine de cette
configuration, le réchauffement de l’ouest du Pacific tropical qui
aurait perturbé la circulation atmosphérique de haute altitude jusqu’au
nord-est du Pacifique, favorisant un système de haute pression dans
cette région.
Une théorie concurrente – ou
complémentaire – impute la perturbation de la haute atmosphère au
réchauffement de l’Arctique, susceptible également de conduire à des
situations de blocage météo avec des canicules, des sécheresses ou des
vague de froid. Cette idée est défendue par Jennifer
Francis, spécialiste du climat à la Rutgers University.
Avec l’arrivée annoncée d’un épisode El
Nino, la Californie pouvait espérer des pluies mais finalement le
phénomène a tardé à se manifester. S’il a été officiellement annoncé il y
a quelques semaines, il est d’intensité modérée et n’a pas permis
d’améliorer la situation. Près de la moitié de la Californie est encore
dans un état de « sécheresse exceptionnelle », le niveau le plus
sévère.
En raison de la sécheresse, le gouverneur
de l’Etat, Jerry Brown, a annoncé pour la première fois des
restrictions d’eau, une décision inédite qui conduit les villes à
abaisser leur consommation de 25%. Il n’y a quasiment plus de neige dans
les montagnes de la Sierra Nevada, principal pourvoyeur en eau de la
Californie. Les derniers relevés montrent que le déficit en couverture
neigeuse a atteint un niveau record : seulement 5% de la moyenne. Le
précédent record était de 25%. A Philips, la neige a même totalement
disparu, un phénomène qui ne s’était jamais produit depuis 1941, date
des premières mesures.
Publié par Dajaltosa - Source : Global-Climat
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