[J'ai regardé hier une tige de lilas dont les feuilles allaient tomber, et j'y ai vu des bourgeons. - Emile Chartier -]
De nos existences passées nous ne savons pas tous ce que nous conservons mais croyons que ce que nous avons nous le méritons, pour le surmonter, pour nous élever toujours davantage, et comprendre que nous pouvons nous libérer.
Nous croyons parfois que nous pouvons faire sans, ou parfois nous oublions, emportés par le flot de la vie qui coule sans cesse et que nous traversons comme un éclair, mais, pas parfaits, faibles et inconstants, si nous savions O combien [...] O combien pourrions-nous nous pardonner.
En vérité, seuls nos disparus nous le rappellent au milieu de notre trop de faiblesse et d'inconstance par cette piété et cette mémoire dont nous pouvons faire preuve qui écarte les choses inutiles.
En vérité, nous oublions à force d'exister et de répondre sans cesse à notre Monde.
En vérité, seuls nos disparus nous le rappellent, parce qu'ils nous parlent et qu'ils veulent vivre en nous, nous conseillent et nous blâment .
Mais en vérité, nous ne sommes pas coupables.
Si nous faisons toujours de notre mieux, en accord avec notre pleine conscience, savoir que nous voulons le meilleur pour nous, et pour les autres de ce qu'il en découle, s'aimer soi-même tels que nous sommes, nous accepter et nous relier, puissions nous tous nous libérer de nos penchants dévastateurs, puissions-nous continuer d'apprendre à nous aimer en tirant les leçons de ces expériences destinées à nous renforcer.
Amour à tous
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