Jusqu’où va-t-on aller ? Un robot
biologique a été mis au point à l’université de l’Illinois, des cellules
musculaires actionnent une structure en hydrogel…
« La biologie est extrêmement puissante, et si nous pouvions d'une
manière ou d'une autre apprendre à exploiter ses avantages pour des
applications utiles, elle pourrait apporter beaucoup de bonnes choses »,
souligne le Pr Rashid Bashir. Ce chercheur de l’université de
l’Illinois dirige l’équipe qui vient de créer un bio-bot - autrement
dit, un robot biologique.
Animé par des cellules musculaires, ne mesurant qu’un petit centimètre, ce bio-bot est capable de se déplacer à différentes vitesses selon la fréquence électrique qui lui est impulsée. Pourquoi utiliser des cellules vivantes ? Parce que leurs performances sont encore loin d’être égalées par nos technologies. « Aucun panneau solaire ne transforme aussi bien la lumière en énergie que les plantes », rappelle François Maginiot, journaliste pour Maxisciences. Les bio-bots permettent ainsi d’insérer les prestations optimales du vivant au cœur d’un dispositif mécanique que l’on peut contrôler.
Ainsi, nos futures technologies ne seront peut-être pas si synthétiques que ça. La fusion biologie-machine forme actuellement un domaine de recherche de pointe. Et que ce soit pour l’utilisation de divers matériaux ou la mise à profit de stratégies, le bio-mimétisme – qui consiste à s’inspirer des procédés naturels – a le vent en poupe. « Il est naturel que nous ayons démarré d’un design bio-mimétique, tel que l’organisation naturelle du système musculo-squelettique », rapporte Caroline Cvetkovic, membre de l'équipe de recherche.
La nature reste une source d’inspiration majeure, et comme nous pouvons le voir, il est parfois difficile de l’égaler. Pourrons-nous, par exemple, arriver un jour à fabriquer des robots conscients ? Dans quel but ? Cette question est au cœur de nombreuses recherches en intelligence artificielle. Suivez l’enquête dans le dossier d’Inexploré n°24 « Demain… tous robots ? ». S’il semble clair que nous atteindrons des performances vertigineuses en termes d’intelligence, la conscience pourrait relever d’un autre paradigme.
Animé par des cellules musculaires, ne mesurant qu’un petit centimètre, ce bio-bot est capable de se déplacer à différentes vitesses selon la fréquence électrique qui lui est impulsée. Pourquoi utiliser des cellules vivantes ? Parce que leurs performances sont encore loin d’être égalées par nos technologies. « Aucun panneau solaire ne transforme aussi bien la lumière en énergie que les plantes », rappelle François Maginiot, journaliste pour Maxisciences. Les bio-bots permettent ainsi d’insérer les prestations optimales du vivant au cœur d’un dispositif mécanique que l’on peut contrôler.
Ainsi, nos futures technologies ne seront peut-être pas si synthétiques que ça. La fusion biologie-machine forme actuellement un domaine de recherche de pointe. Et que ce soit pour l’utilisation de divers matériaux ou la mise à profit de stratégies, le bio-mimétisme – qui consiste à s’inspirer des procédés naturels – a le vent en poupe. « Il est naturel que nous ayons démarré d’un design bio-mimétique, tel que l’organisation naturelle du système musculo-squelettique », rapporte Caroline Cvetkovic, membre de l'équipe de recherche.
La nature reste une source d’inspiration majeure, et comme nous pouvons le voir, il est parfois difficile de l’égaler. Pourrons-nous, par exemple, arriver un jour à fabriquer des robots conscients ? Dans quel but ? Cette question est au cœur de nombreuses recherches en intelligence artificielle. Suivez l’enquête dans le dossier d’Inexploré n°24 « Demain… tous robots ? ». S’il semble clair que nous atteindrons des performances vertigineuses en termes d’intelligence, la conscience pourrait relever d’un autre paradigme.
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