L'administration américaine déclare que les noix et les amandes ne sont pas des denrées alimentaires mais des médicaments
(ndlr) Ce qu'il faut savoir avant de lire cet article: Des chercheurs de l’université de Harvard ont analysé la consommation de
fruits à coques chez plus de 110.000 individus pendant près de trente
ans. Les vertus des noisettes, amandes, pistaches, cacahuètes et
autres. Elles sont riches en nutriments, en acides gras insaturés, en
fibres, etc. Selon cette étude d'envergure, les consommateurs de noix vivraient plus longtemps. Alors, pourquoi cette mascarade de la FDA ?...
Avez-vous vu des noix dans votre armoire à pharmacie récemment ? Selon
l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments
(Food and Drug Administration – FDA), c’est précisément là que vous
devriez les trouver. Parce que l’entreprise Diamond Foods a fait des
déclarations véridiques concernant les avantages de la consommation de
noix pour la santé que la FDA n’approuvait pas, elle a envoyé une lettre
à l’entreprise dans laquelle elle déclarait « Vos produits à base de
noix sont des médicaments » et « de nouveaux médicaments » et, par
conséquent « ne peuvent pas être commercialisés légalement… aux
États-Unis sans l’approbation d’une demande de nouveau médicament ». La
FDA a même menacé Diamond Food de « saisie » si elle ne se conformait
pas à ses règles.
D’après William Faloon, du magazine Life Extension, l’erreur de
Diamond a été de faire des « investissements financiers pour
sensibiliser le public et de leur fournir des noix ». Sur son site
internet et ses emballages, l’entreprise a indiqué que des recherches
scientifiques avaient prouvé que les acides gras (Oméga-3) contenus dans
les noix avaient certains bienfaits pour la santé, y compris, une
baisse du risque de maladie cardiaque et certains cancers.
Ces revendications sont réellement appuyées par des recherches
scientifiques « Life Extension a publié 57 articles qui décrivent les
avantages des noix pour la santé », et « La base de données de la
Bibliothèque Nationale de médecine des États-Unis ne contient pas moins
de 35 articles vérifiés appuyant la déclaration que l’ingestion de noix
améliore la santé vasculaire et peut réduire le risque de crise
cardiaque. »
Apparemment, ces preuves n’étaient pas suffisantes pour la FDA, qui a
dit à Diamond que ses noix étaient, « mal étiquetées » car « le produit
fait l’objet d’allégations de santé qui ne sont pas autorisées par la
FDA. » La lettre de la FDA continue : « Nous avons déterminé que vous
faites la promotion de vos produits à base de noix à des fins
médicamenteuses car ces produits sont destinés à être utilisés pour la
prévention, l’atténuation et le traitement d’une maladie. » De plus, ces
produits sont également « mal étiquetés » parce qu’ils « sont proposés
dans des conditions qui ne se prêtent pas à l’auto-diagnostique et au
traitement par des personnes qui ne sont pas médecins, par conséquent,
un mode d’emploi approprié ne peut pas être écrit pour qu’un profane
puisse utiliser ces médicaments en toute sécurité aux fins prévues. »
Qui savait que l’on devait suivre un mode d’emploi pour manger les noix?
« La façon dont s’exprime la FDA », écrit Faloon, « ressemble à celle
d’un État avec une police incontrôlable, où la tyrannie prend le dessus
sur la rationalité ». Il ajoute :
« Ce genre de tyrannie bureaucratique envoie un signal fort à
l’industrie alimentaire pour ne pas qu’elle innove sur la façon
d’informer le public sur les aliments qui protègent contre la maladie.
Tandis que les consommateurs s’orientent de plus en plus vers une
alimentation plus saine, le gouvernement fédéral ne veut pas reconnaître
la capacité des entreprises alimentaires à transmettre les résultats
des études scientifiques sur leurs produits. »
Ce n’est pas le seul aliment bon pour la santé que la FDA a essayé de
supprimer. Les producteurs de jus de grenade et de thé vert, entre
autres, ont senti la colère des bureaucrates quand ils ont suggéré que
leurs produits étaient bons pour la santé.
Pendant ce temps, Faloon souligne que, les aliments qui ont peu ou
pas de valeur de rachat font sans cesse l’objet d’une publicité, souvent
accompagnés d’allégations de santé douteuses. Par exemple, on autorise
Frito-Lay à faire toutes sortes de revendications au sujet de ses
aliments frits, y compris que les croustilles Lay « sont bonnes pour le
cœur ».
Faloon conclut que « de toute évidence la FDA ne veut pas que
les gens découvrent qu’ils peuvent réduire le risque de maladies liées à
l’âge en consommant des aliments sains. Ils préfèrent que les
consommateurs ne s’informent que sur les aliments commercialisés à
grande échelle qui raccourcissent l’espérance de vie en augmentant le
risque de maladie dégénérative ».
Faloon pense savoir pourquoi.
Tout d’abord, en étouffant la concurrence des fabricants de
substituts plus sains, les fabricants de malbouffe, qui selon lui « font
fortement pression » sur le gouvernement fédéral pour avoir un
traitement favorable, engrangeront toujours plus de profits.
Deuxièmement, en faisant consommer moins d’aliments sains aux
Américains, les grandes entreprises pharmaceutiques et les fabricants
d’équipements médicaux ont tout y à gagner en vendant plus de
« médicaments coûteux pour le cœur, d’endoprothèses et de pontages
coronariens » aux personnes qui sont devenues malades à cause de leur
alimentation.
Mais les gens commencent à se battre contre les tactiques de la FDA.
« Les fabricants de jus de grenade, par exemple, ont poursuivi la FTC
pour avoir censuré le Premier Amendement qui est le droit de
communiquer les informations scientifiques au public», rapporte
Faloon.Le Congrès fait également un projet de loi, La Loi sur la Liberté
d’Expression concernant la Science (hr 1364), qui, Faloon écrit «
protège les droits fondamentaux de la liberté d’expression, met fin à la
censure de la science, et autorise la Communauté des produits naturels
de santé à partager les résultats scientifiques évalués par les pairs
avec le public ».
Bien sûr, si la Constitution était suivie comme prévu, rien de tout cela ne serait nécessaire.
La FDA n’existerait pas, mais si c’était le cas, en tant que création
du Congrès, elle n’aurait pas le pouvoir de censure sur n’importe quel
discours. Si les entreprises font de fausses déclarations sur leurs
produits, ils seront rapidement punis pour cela, et une vraie fraude
peut être traitée par les tribunaux. En l’absence d’un organisme
gouvernemental censé garantir la sécurité de ses aliments et des
médicaments et la véracité des allégations des producteurs, les
consommateurs seraient plus exigeants, d’ailleurs ils le sont déjà
davantage malgré les tentatives de la FDA pour empêcher la diffusion des
recherches scientifiques. En outre, comme l’a observé Faloon, « Si
quelqu’un pense encore que les organismes fédéraux comme la FDA
protègent le public, cette proclamation qui affirme que les aliments
sains sont des médicaments illégaux révèle une mascarade sordide du
gouvernement ».
Publié par Dajaltosa - Crédits: Real Farmacy, ESM - Traduction Santé-Nutrition
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