Vous êtes libre de rejeter tout ce que vous voulez, et même d'ailleurs ces lignes ici vous devriez les rejeter, pour ne penser que par vous-mêmes et ne surtout pas en adopter ni même la moindre infime parcelle....
Néanmoins il se peut que vous y trouviez un écho alors je le dis et seulement pour ça, pour que nous sachions bien que nous ne sommes pas seuls.
Je dis aussi cela parce qu'il ne nous a pas appartenu de jeter les dés qui ont été jetés, et puis, que de toute façon, dans les grandes lignes, ce qui devant se produire se produira, ne changera finalement rien à QUI nous sommes.
Aujourd'hui, je dis qu'il faut en arrêter avec la liberté d'expression . Si l'on se donne la peine d'y réfléchir et que l'on parvient à discerner le fuit qui résulte de ce débat, force est de voir que l'oeuvre est discorde, l'oeuvre est destructrice.
Et non ! Ce n'est pas, comme on peut être tenté de le penser, que c'est parce qu'il y a des lieux infâmes où l'expression n 'est pas permise, que pour autant la liberté d'expresion doit ouvrir les voies coute que coute à un autre combat pour la propre défense de cette seule idée.
Nous le savons tous, l'expérience des uns ne peut servir aux autres et nous seuls, individuellement, sommes seuls en mesure d'expérimenter.
Agir ainsi, dans le communautarisme, c'est créer ... une communauté, créer une communauté c'est opposer un groupe à un autre, fut-il non constitué, disant les autres, ceux qui ne pensent pas à l'identique, et c'est discorde et discorde seulement et seulement cela s'il faut le marteler.
Et il en est ainsi de tout débat d'idée, pas uniquement de la liberté d'expression, mais de tous les débats de la scène publique.
Il existe de meilleure manière des façons de se responsabiliser qui rendraient vains ces débats. Il existe de meilleure manière des façons de se respecter et, ce faisant, de progresser les uns avec les autres ou les uns aux côtés des autres.
Nous savons de plus au fond de nous que notre combat n'est pas là, ni dans ces débats de sociétés, ni dans ces guerres qui en résultent.
Notre combat est dans notre quotidien pour nous améliorer et apprendre à aimer et uniquement cela.
Alors, à quoi bon les débats ? Occupons-nous d'être une meilleure personne et rien de plus.
J'ai toujours appris dans mon métier que face à un individu énervé on se doit d'opposer le calme. Face à un individu qui n'écoute pas on oppose sa propre écoute et son questionnement, et je l'affirme, cela fonctionne parfaitement. Mais il faut aimer la vérité et parler vrai ... cela fait des prodiges !
Il ne faut donc pas que nous prenions parti. Occupons-nous de nos vies avant tout et pensons bien à cela, que la souffrance est la souffrance et qu'elle n'est pas différente d'un homme à un autre.
Si nous sommes horrifiés de la souffrance de millions d’êtres humains, de
millions de créatures, des morts de faim, des morts de la maladie, des morts de la guerre, des palestiniens, des israéliens, des iraquiens, des syriens,
des ukrainiens, des peuls, des grecs, des kurdes, des français, et j'en passe … partout où la guerre et la violence font des victimes INNOCENTES, notre coeur ne devrait pas avoir de préférence pour un peuple plus qu'un autre, et la pitié et la compassion ne
devraient pas être dirigées vers une seule nation... mais vers ... l'Humanité, et un peuple n'a pas le droit d'être plus aimé qu'un autre.
Et n'oublions pas aussi que ceux qui en font leurs ces combats d'hommes contre d'autres hommes sont aussi généralement les mêmes que ceux qui ont la parole publique, les bousilleurs d'humains, ceux qui lancent ces vains débats qui ne sont pas de notre compassion et qui ne sont pas devant sur les lignes du front.
Et n'oublions pas que ce qu'il en est aujourd'hui est de leur fait, pas du notre !
Comment pourrions nous alors prendre parti ? Comment pourrions nous nous faire juges sans avoir apprécié nous-même la personne que nous pourrions avoir face à nous ?
Voyez vous, je n’ai peut être
rien compris, mais que voulez vous, mes dieux n'appartiennent à personne, ils ne veulent SIMPLEMENT pas que les hommes s'entretuent en leurs noms, et mon rêve a le plaisir de nous vouloir heureux, et que l'homme ait toujours la possibilité de changer.
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