Ni culture religieuse, ni phénomène culturel à la marge, c'est une véritable thérapie bien connue de la médecine depuis les années 60. C'est, depuis peu, tout à fait encore plus officiel : le jeûne seul permet de
traiter efficacement une majorité de cancers chez des animaux de
laboratoire, y compris les tumeurs cancéreuses provenant de cellules
humaines. Ainsi dans une étude de 2012, sur 8 types de cancer observés
chez des souris de laboratoire, 5 ont réagi aussi bien au jeûne qu'à la
chimiothérapie.
Tout le monde sait que lorsqu’un animal est malade, il
s’arrête de manger, il jeûne. Quelle en est la logique ? Elle est très simple, et tout naturopathe digne de ce nom la connaît :
Tout organisme doit assumer pour survivre trois fonctions vitales :
- l’ASSIMILATION (digestion)
- l’ELIMINATION (nettoyage)
- la RESTAURATION (désordres en cours - maladie).
Or
il faut savoir que l’énergie nécessaire aux deux premières opérations
est
considérable, et n’est même pas suffisante pour assumer les deux en même
temps. C’est en fait une distribution binaire qui bascule de l’une à
l’autre sachant qu’il y a toujours priorité à l’assimilation (digestion)
afin de ne pas laisser des aliments se dégrader à l’intérieur. Donc à chaque fois que l’on introduit quelque chose dans l’estomac, les opérations
d’élimination s’arrêtent jusqu’à la digestion terminée. L’on comprend bien ici les dégâts du grignotage ou des digestions paresseuses.
Tout
cela nous amène à la restauration, qui lorsqu’elle nécessite de gros
moyens ne peut s’effectuer correctement qu’une fois les deux premières
fonctions au repos – c’est au départ le privilège du temps de sommeil,
mais elle
ne suffit plus pour les problèmes lourds.
Sans pratiquer des
jeûnes longs, des diètes de 3 jours ou même de 36 heures (sauter le
dîner, puis ne rien manger jusqu'au déjeûner du surlendemain) sont
toujours bénéfiques pour la santé et activent toutes les guérisons. Ceci
a toujours été enseigné dans toutes les civilisations... Sauf la nôtre
où la dictature pharmaceutique cultive la rupture
avec le savoir traditionnel afin d’assurer son chiffre d’affaires.
Michel Dogna
Pour aller plus loin :
Publié par Dajaltosa
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